Bulletin municipal n° 32 (1999)
Ce canal a été réalisé en deux temps, une partie Grignon-Loing, pour l’évacuation sur Paris des bois de cette portion de la forêt d’Orléans (achevée en 1678) et une partie nouvelle, Combleux (c’est-à-dire la Loire) – Grignon, qui traverse le territoire de Châtenoy, pour permettre une liaison Loire-Seine (achevée en 1692) qui va d’ailleurs concurrencer l’axe constitué par le canal de Briare ouverte en 1647.
En ce qui concerne Châtenoy : (Des informations ont été prises dans l’ouvrage de Hubert Pinsseau, « Histoire de la construction, de l’administration et de l’exploitation du canal d’Orléans de 1676 à 1954 ». Les registres de délibérations de la commune ont apporté quelques précisions. D’autres renseignements proviennent de témoignages, dont celui de Raymond Lafaye. Une étude des registres paroissiaux aurait permis d’observer la mortalité chez les terrassiers du canal, souvent des étrangers de la région, mais malheureusement, nos registres d’avant 1730 ont disparu.)
En 1687, deux entrepreneurs, François Beslot et Jean-Baptiste Gaudeon promettent au duc d’Orléans d’effectuer la fouille « à commencer par un bout du côté de Châtenoy pour finir par l’autre bout vers Suri au Bois ». En intervenant sur notre sol, ils participent à la construction d’un bief particulier, puisque c’est le bief supérieur, à 124 mètres d’altitude (sur près de 19 kilomètres). La Loire est à 95 mètres, le Loing est à 83 mètres. On voit la nécessité d’écluses pour absorber ces dénivellations. Notre territoire a surtout pour mission d’alimenter en eau le bief. En effet, le passage d’un bateau dans une écluse en fait descendre jusqu’à 600 m3 dans le bief situé en aval. Et il faut compter les infiltrations, l’évaporation estivale. L’étang de la Noue Mazone peut alimenter le bief supérieur par une de ses bondes et le bief situé sous l’écluse de la Vallée (versant Seine), à plus de 5 kilomètres, par l’autre bonde. L’étang du Bourg peut aussi déverser dans le canal le trop-plein des eaux qu’il recueille, par le biais de la rigole dont la jonction avec le canal a été comblée depuis. L’étang de la Goazière est relié au canal par la rigole de Guyardmaisons. A l’inverse, des déversoirs permettent d’évacuer vers les rivières les eaux excédentaires.
Le choix précis du tracé. Dans son étude sur « La Rivière » (1933), Raymond Brugère résume bien ce qu’a représenté le canal pour le château : « A une distance de 800 à 1 200 mètres, le canal ceinture en une boucle harmonieuse, légèrement surélevée, l’essentiel de la propriété. On ne peut rêver clôture plus plaisante ni mieux adaptée au Gâtinais. »
Deux siècles plus tôt, les choses étaient moins simples :
En effet, il existe une ordonnance datée du 8 janvier 1754, « accordant à Madame veuve d’Assigny, propriétaire du château de la Rivière, et après un procès interminable, une somme de 3 621 livres, 12 sols et 3 deniers, représentant une indemnité tardive, augmentée des intérêts depuis 1724, pour des terrains pris au moment de la construction du canal », c’est-à-dire près de 70 ans avant. Par cette indemnité, Madame d’Assigny était tenue de se désister de toute autre prétention et de laisser deux perches de terre de chaque côté du canal.
Autre contestation :
« …les religieux de Saint-Benoît, après 97 années de silence, estimaient, en 1776, avoir des droits sur l’étang de la Noue Mazonne. « Ils n’ont pourtant pas coutume d’oublier si longtemps leurs prétentions, affirmait-on malicieusement dans le rapport présenté au chancelier sur cette affaire. Cet étang était resté dans le plus mauvais état, de l’aveu même de l’archevêque de Bourges ; la dernière pêche effectuée par l’abbaye remontait à 1663 (Il existait donc un étang de la Noue Mazonne avant la construction du canal). Le malheur voulait qu’il n’y eût aucun titre à opposer à de telles réclamations, qu’une pêche fait par le Prince en 1680, lors d’une réparation effectuée à la bonde de fond. Cependant, la restauration totale en avait été accomplie par l’administration, de sorte que l’indemnité pouvait tout au plus comprendre la valeur du terrain, mais non sa valeur actuelle. »
Le canal n’est pas une rigole, il ne peut suivre intégralement les courbes de niveau sauf à souffrir d’un tracé long et très sinueux, impropre à la circulation des péniches. Pour franchir la vallée de l’Huillard, il a fallu faire un choix. Passer plus près du château de la Rivière aurait nécessité un remblai encore plus impressionnant que celui que nous connaissons, dont le colmatage a déjà été difficile. Passer plus près du bourg aurait allongé le bief et, vu la situation de nos deux ponts, coupé le village d’une partie encore plus importante de son terroir.
Il existe une carte où l’on voit un immense étang, appelé l’étang du Gril, qui noie toute la vallée entre le canal actuel et le bourg de Châtenoy. Un passage du procès-verbal de Monsieur de Creil, entre autres intendant de la Justice, Police, Finances et Troupes en la Généralité d’Orléans, daté de décembre 1691, permet de comprendre que ce ne fût qu’un projet :
« nous avons remarqué qu’au lieu de faire de simples chaussées, ainsy qu’il était porté par notre dit prosè-verbal, dans les noues de la Folie, Guillardmaison et du Gril sous Châtenoy où les eaux se seroient répandues dans des superficies paltes, qui auraient pu les consommer, on a construit des doubles chaussées en corroy et gazon au milieu desquelles les eaux dudit canal passent, ce qui a beaucoup augmenté la dépense… »
Autrement dit, le projet initial (moins couteux) était de faire une simple levée au travers du cours du Huillard et de laisser les eaux s’accumuler jusqu’au niveau du bief supérieur. Les péniches auraient eu une vaste zone de circulation et de stationnement. (Du corroi, c’est de l’argile compactée pour fixer et imperméabiliser les levées). Il a été finalement décidé de faire deux levées entre lesquelles passe le canal. Monsieur de Creil invoque l’argument de la perméabilité des terrains qui aurait transformé l’étang en lieu de déperdition de l’eau. On peu imaginer de plus que la population n’aurait pas vu d’un bon œil disparaître une grande partie du terroir proche du bourg. On ne peut pas non plus s’empêcher de penser que si le projet initial avait été réalisé, Châtenoy disposerait aujourd’hui d’un bel atout touristique.
Modifications des chemins.
Le canal a été un traumatisme pour les terrains et les fermes traversées et l’administration du canal a eu bien du mal à faire respecter ses règlements. En 1777, comme tous ceux du diocèse, le curé de Châtenoy a été invité « à admonester par trois dimanches successifs… tous ceux et celles qui savent et peuvent déposer quels sont les quidams et quidames qui font des dommages aux rigoles…., à celle qui conduit de l’eau dans le lit du grand biez, dans la partie appelée Guillermaison, entre le pont Gasnet et celui des Besniers, coupent les levées desdites rigoles, font des brèches ou tranchées qui détournent l’eau nécessaire au canal et se l’approprient au préjudice de l’intérêt de la navigation. »
Le canal a coupé ou isolé des chemins jusque-là publics. Monsieur Blanchard, négociant d’Orléans (La Révolution a permis l’arrivée des roturiers au château), qui a fait l’acquisition de La Rivière en 1814, a tenté la manière forte puisqu’on trouve la mention suivante dans l’un des inventaires des chemins : « Chemin du Pont de la Verrerie au chemin de Blézine. Le chemin dont il est question a été intercepté par le bout qui touche au chemin de Blézine, par un fossé fait par monsieur Blanchard… Par le bout qui touche à la levée du canal, il l’a fait défricher par son fermier. La commune en réclame l’ouverture, étant très utile aux particuliers qui se trouvent dans le quartier pour venir au canal. »
En 1854, le problème va trouver une solution plus respectueuse de la légalité : « Le Conseil est d’avis que la partie du chemin comprise depuis le Golfe (dans la bouche du canal, on lit parfois
« le gouffre ») jusqu’au chemin de Sury aux Bois à Lorris, soit 1 100 m, soit délaissé à monsieur Thiercelin (petit-fils de monsieur Blanchard), moyennant que ce dernier s’engage à laisser un sentier pour laisser circuler le monde de pieds (belle expression !) et qu’il fasse l’acquisition de la partie du chemin du Pont au Golfe (soit 406 m) ainsi que les chemins du Golfe à Blézine (soit 1045 m) et du Golfe aux Chaumottes (soit 660 m) ». La vente est confirmée le 11 novembre 1855.
Une carte du 18ème siècle, aimablement reproduite pour vous par le musée de la marine de Lorris,
à Châteauneuf, permet de remarquer que, depuis, le canal a perdu ses deux angles les plus marqués, là où il rejoint la route des Mariniers (l’ancien lit a longtemps servi de décharge municipale avant d’être heureusement comblé) et au niveau de la Noue Nouisse (l’ancien canal, très étroit, est toujours visible, surtout en ce moment où le site bénéficie d’un déboisement). La rigole de Châtenoy qui recueille les eaux de la forêt et l’excédent de l’étang du Bourg est en parfait état de fonctionnement.
Les deux ponts, Ganet et de la Verrerie, sont devenus des passages obligés pour une communication nord-sud. On devine l’ancien chemin de Coudroy dont Raymond Lafaye vous parlera à la fin de cet article. Notre chemin du Port, avant le creusement du canal, pouvait s’appeler le chemin de la Rivière. Il devait rejoindre le Château sur la rive ouest du Huillard. La rue de la Treille, qui aujourd’hui s’arrête au bois des Gibarts, menait facilement à la ferme des Chaumottes et au château. L’ancien chemin de Bellegarde, après une belle courbe vers le nord-est, rejoignait son tracé actuel à l’endroit où il se sépare du canal, laissant à l’ouest la belle ferme de la Bouchetière.
Le 9 novembre 1873, le Conseil municipal délibère à propos du pont de la Verrerie. Une adjudication a été faite pour sa réfection, les ponts faits jusqu’à ce jour sur le canal d’Orléans sont tellement élevés et étroits qu’il n’est pas possible d’y passer avec des voitures chargées sans courir de sérieux risques tant à cause de l’étroitesse du pont qu’à la rapidité des rampes. Le pont de la Verrerie relie deux parties de la commune, il fait communiquer Beauchamps et Coudroy avec Châteauneuf et sa réfection s’impose donc à l’administration du canal. Les demandes portent sur des remblais de chaque côté du pont, plus prolongés que ceux qui ont été faits jusqu’à ce jour, afin d’obtenir des pentes moins rapides et sur une largeur minimale de six mètres au sommet de la rampe afin de permettre à deux voitures chargées de passer l’une à côté de l’autre.
Les produits qui sont passés dans les péniches :
« des céréales : blé, seigle, orge, avoine, blés noirs, mil, pois, fèves – des produits agricoles variés : cires, beurres, fromages, marrons, figues, amandes, olives, citrons, oranges, grenades, pommes, poires, raisins, pruneaux et arbres divers – des produits industriels : fers, plombs, cuivres, étains, « quincailles », ardoises, bois de fente, solives, bois carré, ais de chêne, sapin et autres bois, bois à brûler – des produits manufacturés : cuirs tannés, peaux de veaux, chèvres, cabrons, moutons, brebis et boucs ; pelleterie, suifs, papiers, étoffes de soie, draps d’or et d’argent, draps, serges, camelots, bourres, laines, cotons, chanvres, toiles, verres, bouteilles, poteries, vaisselles – des vins, huiles, cidres, eaux de vie, miel, vinaigre, verjus, liqueurs. » et du charbon de bois, du charbon de terre, de l’ocre, des faïences, des sabots, des marbres et des pierres, de l’écorce à faire du tan, du sel…
Etang du Bourg, …ponts.
Le 10 juillet 1881, le Conseil considérant que les habitants de Châtenoy, depuis un temps immémorial, se sont toujours servi de l’étang du Bourg pour le lavage et l’abreuvage et que l’administration du canal d’Orléans ne s’est jamais opposée à l’exercice de ce droit ou à cette tolérance, considérant que jusqu’à la rupture de la digue pendant l’hiver dernier, l’étang a toujours été entretenu avec soin, considérant que ce réservoir n’est pas seulement utile à la commune de Châtenoy mais qu’il peut encore servir au besoin de l’alimentation du canal d’Orléans, considérant que la grande sécheresse qui règne en ce moment pour peu qu’elle se prolonge, peut mettre entièrement à sec l’étang et que dès lors il y aurait danger pour la santé publique, considérant enfin que les réparations demandées sont nécessaires et urgentes, que la commune qui est très pauvre n’a pas les ressources nécessaires pour faire effectuer ce travail et que le mauvais état de la digue de l’étang est encore très nuisible aux intérêts des adjudicataires de la pêche, ces derniers par suite de l’écoulement des eaux voyant de plus en plus disparaître le poisson tout en étant obligés de payer intégralement le prix du fermage, demande à monsieur le Préfet que la réparation de la digue soit effectuée par l’administration du canal.
Dans sa session du 18 février 1901, le Conseil, « vu le projet formé par la ville de Paris du captage d’une partie des eaux du Loiret, considérant les avantages résultant pour notre région du prolongement de Combleux à Orléans du canal d’Orléans, ainsi que la mise en état de navigabilité de la Loire, proteste contre le captage d’une partie des eaux du Loiret par la ville de Paris lequel nuirait au prolongement dudit canal ainsi qu’à la mise en état de navigabilité du fleuve. »
Le 28 mai 1903. « Monsieur le Président dépose sur le bureau le dossier concernant l’assainissement de l’étang de Châtenoy et donne lecture du rapport de l’ingénieur ordinaire. Il appelle ensuite le Conseil à se prononcer sur les conclusions dudit rapport. L’assemblée municipale décide pour le moment de maintenir le statu quo ».
Le 18 février 1906, le Conseil municipal émet le vœu que la proposition de prolongement du canal de Combleux à Orléans, adoptée par le Parlement le 29 décembre 1903, soit enfin suivie d’une réalisation. (Il est de toute urgence que ce projet attendu depuis cent ans par les populations de l’Orléanais, et qui complétera si heureusement le réseau de tramways récemment inauguré dans notre département, reçoive une prompte exécution).
Le 8 juin 1924, vu le rapport de l’ingénieur tendant à la reconstruction du pont de la Verrerie et du pont Ganet, considérant qu’après achèvement des travaux, la commune de Châtenoy devra assurer comme par le passé l’entretien du chemin en bon état de viabilité tant sur le pont qu’aux abords, le service du canal ne restant chargé que de l’entretien de l’ouvrage proprement dit et des trottoirs en béton armé, dit que le projet présenté ne donne lieu de sa part à aucune observation mais il souhaiterait que la largeur de la chaussée soit portée à 4 mètres au lieu de 3 pour les instruments agricoles.
Le 15 août 1924, le Conseil insiste à propos du pont de la Verrerie (Considérant que le chemin vicinal n° 2 tourne à angle droit à chaque extrémité du pont, maintient son vœu pour une largeur de chaussée de 4 mètres avec deux trottoirs de 0,75 mètre.)
Le 14 septembre de la même année, le Conseil est prêt à verser 2 000 f à ce dernier projet pour obtenir satisfaction sur les 4 mètres. (Si on avait dit aux conseillers qu’il fallait attendre l’an 2000 !)
Souvenirs.
Les Castanéens qui ont connu la première moitié de ce siècle se souviennent des péniches tirées par des ânes ou des mulets. La dernière a faire un voyage sur le canal a été, en 1952, le « Marche ou Crève » des Cochard d’Orléans. Ils se souviennent de l’ancien tracé du canal, entre le Port et la Jalousie, qui a servi un moment de dépotoir peu appétissant. A ce même port, qui en fut vraiment un, ils se souviennent du lavoir, du bâtiment où étaient entreposées les marchandises débarquées, essentiellement des matériaux de construction. Certains se souviennent même que la maison la plus proche du canal à l’époque, celle de Monsieur et Madame Piat a servi de café pour agrémenter l’escale des mariniers, que le port près du pont de la Verrerie, a connu la fabrication de charbon de bois pendant la dernière guerre et que le non-respect du couvre-feu a y entraîné un mitraillage par un avion allemand.
Le témoignage de Raymond Lafaye :
Avec le « Marche ou Crève » des Cochard d’Orléans (originaires de Sury-aux-Bois selon les dires anciens), il y avait « l’Embusqué » conduit par Fontaine qui avait un lien de parenté avec les Cochard, le « Flûte 106 » et d’autres encore dont les petits « Montluçon » comme on les appelait, conduits par des berrichons reconnus comme tels par leur accent. Le nom de ces péniches s’est échappé de nos mémoires.
Il existait au moins deux ports « Châtenoy » et « La Verrerie ». Pour les travaux de chargement et de déchargement des péniches, il était parfois fait appel à la main d’œuvre locale, cultivateurs ou journaliers disponibles. A une époque où le trafic était certainement déjà bien réduit, certains se souviennent du chargement des bois de mines provenant de la forêt, assez pénible selon la dimension des bois. Ils ont vu aussi le déchargement des matériaux : pierre, cailloux, briques, tuiles, chaux ou ciment, sortis à la brouette des péniches. En général, vers les années 30 et 40, les péniches étaient halées par deux mulets. Curieux à voir, chaque mulet donnait un coup de collier par saccade alternée et rythmée, rendant sans doute l’effort moins pénible que dans la traction continue. Très peu de péniches étaient halées par des hommes ou motorisées.
Au cours de son existence, Joseph Nicolle (1841-1910), petit fermier à la « Planche-Guérin » stérait du bois de chauffage amené au port de Châtenoy en vue de son embarquement.
Le café (maison Piat) s’appelait « La Croix des Mariniers ».
Chemins.
Le « Vieux chemin de Coudroy » partait en direction est de la route de la Verrerie près du pont. Embroussaillé aujourd’hui sur 160 mètres environ où il longeait avec ses fossés côté nord l’ancienne terre dite des « Arrachis », maintenant étang Garré et côté sud de la forêt. Puis, en même direction, il traversait celle-ci ainsi que la route forestière de la Prévôté et aboutissait à la levée du canal à environ 500 mètres de la bonde de l’étang de la Noue Mazonne. Après exploitation des bois et replantation en pins sur toute l’étendue, on ne le distingue plus en forêt, alors qu’il y a 50, 60 ans, on percevait très bien son tracé par la différence de flore du chemin. Coupé par le canal, il a disparu depuis très longtemps dans les terres côté Cormereau où il devait sans doute rejoindre le chemin de Blézine à Coudroy.
L’ancien chemin dit du « Port de pierre », mitoyen avec Beauchamps (portion du chemin dit de Blézine à Bellegarde), partait de la route du Pont Ganet côté nord et aboutissait à l’ancien chemin de Bellegarde et au canal en lieu apparemment approprié pour servir de port et où sans doute on débarquait de la pierre (certainement destinée aux habitants de Beauchamps). En 1967, en accord avec Beauchamps, ce chemin a été vendu au riverain Claude Brugère. On peut encore distinguer ses fossés dans la partie boisée.