Aides : Impôts indirects perçus sur la circulation et la vente de certaines marchandises, notamment sur les boissons, les vins (1/20ème du prix).
Augère : nom local d’une graminée des bois appelée par les forestiers molinie ou molinite, molinie selon les libres de botanique, du nom de Molina, botaniste espagnol. Elle était appréciée en pâturage par les bestiaux. Avec une autorisation, elle pouvait être récoltée comme fourrage (très ancien procédé). En milieu favorable, l’augère arrive à montaison et épiaison en formant une paille fine et rigide appelée « le flèche » avec lequel autrefois on faisait des jaunières. La jaunière (nom local) est une sorte de petit paillasson sur lequel on mettait à sécher et jaunir les fromages faits à la maison. Est-ce le jaune de la paille ou le jaunissement des fromages ou les deux qui ont donné le nom de jaunière ? Autre hypothèse : en écrivant jonière, on peut penser que l’origine est le mot « jonc », le flèche rappelant un jonc très fin.
Bailli : Fonctionnaire royal chargé de représenter le roi dans une circonscription appelée bailliage.
Balivage : Le balivage consiste à ceinturer en rouge les bois de taillis propres à être réservés pour croître en futaie (bois appelés baliveaux).
Capitation : Impôt levé par individu.
s'engote : s'accroche
Fabrique : Tout ce qui concerne la gestion matérielle d’une paroisse. Ensemble des clercs et laïcs chargés de cette admnistration.
Gabelle : Impôt indirect frappant la vente du sel, monopole d’état. Châtenoy, qui doit se fournir au Grenier à sel de Châteauneuf, se situe dans les pays de grande gabelle où non seulement le prix du sel est imposé, mais également la quantité minimum à acheter : un minot, 72 litres, réputé peser 100 livres pour 14 personnes au-dessus de 8 ans, soit environ 7 livres par individu.
Le maître d’école de l’époque est « un pauvre diable quelque peu malingre, inapte aux travaux de la campagne ». Il exerce plusieurs métiers. Sa mission : ânonnement de l’alphabet, de la prière…
Le marquage consiste à cocher d’un coup de hache à hauteur d’homme les arbres destinés à être abattus. A chaque arbre marqué (en général pins et chênes dans notre région), les agents relèvent à 1,30 m du sol le diamètre à l’aide d’un compas forestier. En appréciant la hauteur approximative, ils déterminent le volume de chaque arbre, puis le volume total de la coupe qui correspond à peu près au volume total exploité.
Martelage : Chaque arbre marqué est coché au ras du sol puis imprimé en relief du coup de marteau des lettres A.F. (Administration des Forêts). Ce qu’on appelle le martelage.
Marguillier : Chacun des membres du bureau du conseil de fabrique d’une paroisse.
Les notaires, à la fin du 17ème siècle sont 3 ou 4 fois plus nombreux qu’aujourd’hui. Ils achètent leur charge ou en héritent. Le notaire garde les « minutes » dont il délivre des copies, payées à la ligne (ce qui l’amène parfois à écrire large ou a utiliser des formules bien longues pour dire pe
Syndic : Habitant élu pour faire exécuter les décisions de l’assemblée générale de la paroisse, mais n’ayant aucun pouvoir propre.
Taille : Impôt direct payé principalement par les roturiers (non-nobles) et principalement par les ruraux. Ainsi, Orléans et Montargis étaient exempts de taille.
Vagues : Les vagues sont des parcelles de la forêt dans lesquelles la présence de troupeaux autorisée par ordonnances royales n’a laissé que landes, broussailles et bruyères, donc de peu de rapport. En 1855, l’Etat se met à les vendre. Mais les communes y disposent toujours du droit de pâturage, que des particuliers acquéreurs des vagues souhaitent également acheter pour pouvoir utiliser librement les terrains.